Association GSDS Parents, Enfants, Adolescents

Suivi médical en France?

 

Comment est-on suivi en France?

 

Il existe en France des centre de référence qui concernent ce qui est encore appelé 'transsexualisme' adulte, et qui traitent les troubles du genre, TIS (troubles de l'identité sexuelle), et la dysphorie de sexuation, de façon mêlée.

 

 

Actuellement, en 2014, les enfants ne sont pas pris en compte officiellement. Quelques adolescents sont suivis partiellement, sans protocole adapté, par les équipes de référence adulte ou par quelques psychiatres et endocrinologues en libéral.

 

Quelques pédopsychiatres et endocrinologues sont sensibilisé à ce qui se fait à l'étranger, mais actuellement, il n'y a pas de médication hormonale qui suive un protocole pour les enfants, en France.

 

 

L'urgence se situe pour les enfants qui atteignent les 11 , 13 ans, la puberté vient modifier leur corps de manière indélébile, et un diagnostique correct doit mener à une médication en urgence, par application de l'obligation de soins. l'état doit en prendre la mesure.

 

 

Le gros du travail à faire, est d'informer Parents et Médecins généralistes, pédiatres, à propos de la dysphorie de sexuation, et ce que l'on sait de son dépistage.

 

Il s'agit d'une particularité rare, mais qui est assez caractéristique pour que l'on puisse détecter chez un enfant la présence d'une dysphorie supposée.

 

 

L'association GSDS incite l’État, à partir de l'établissement d'un nouveau rapport de la HAS, Haute Autorité de Santé, à former des pédopsychiatres à cette question, par exemple par une collaboration avec l'université libre d'Amsterdam, et à mettre en place des centres de référence universitaires permettant la mise en place rapide d'un traitement annulant la puberté dès 11 à 13 ans, et un suivi hormonal par la suite, vers 16 ans.

 

 

Cependant, la répartition sur le territoire français, bien plus que pour les adultes, est nécessaire, et possible, ces équipes de référence enfant ne comportant pas de chirurgie, sont donc plus simples à mettre en place dans la plupart des hôpitaux universitaires.

 

 

L'association GSDS reconnaît que plus encore que pour les adultes, il est indispensable de réserver ce suivi diagnostique et hormonal à des centres de référence dûment agréés, pour éviter les dégâts de la prescription insuffisamment diagnostiquée, qui est souvent catastrophique.

 

 

Cela se pratique ainsi en Europe sur un modèle validé par 15 ans d'expérience , aux Pays-Bas, avec un centre de référence universitaire, associant psychiatres, psychologues, endocrinologues, chirurgiens. Le suivi suit un protocole, reconnu dans de nombreux pays, associant un suivi de l'enfant pour un diagnostique continu et dans la durée de l'enfance et l'adolescence, si nécessaire, en cas de dysphorie vraie, un traitement pubertaire à base de bloquants hormonaux, et un traitement hormonal.

 

 

Ce protocole suit une éthique rigoureuse et approuvée, et il est totalement transposable en France. Il ne concerne, encore une fois, mais il est nécessaire de le répéter, QUE la dysphorie de sexuation. les enfants suivis pour troubles de l'identité de genre, bénéficient d'un suivi par les mêmes équipes, avec la même attention, mais ne reçoivent pas de traitement bloquant pubertaire ou de traitement hormonal, par contre leur suivi psychologique se poursuit en local, en liaison avec le centre de référence.

 



05/06/2014
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