Association GSDS Parents, Enfants, Adolescents

Diagnostiques et suivi psychologique

Pour s'y retrouver.

Lien vers une traduction en français des pages ’gender dysphoria’ du DSM5

 

 

- Savoir que l'enfant DS ne se remarque parfois que par son renfermement, son mutisme, et quelque signes qui montrent sa volonté de  faire reconnaitre son sexe vécu.

 

- Que vernis à ongle, jolies robes à toucher, demande de faire 'comme maman', ne sont pas nécessairement des signes de dysphorie d'un enfant né garçon.

 

- Que se comporter en 'garçon manqué', n'est pas en soi un signe de dysphorie d'un enfant né fille.

 

- Que ce qui est important, c'est de 'lire' la masculinité ou la féminité prononcée du cerveau de l'enfant: Comment est son fonctionnement intime.

Pour cela, l'observation de ses jeux avec des enfants de son sexe ou à l'inverse, est le mieux.

 

- Que les enfants dysphoriques s'angoissent facilement. Les laisser exprimer leur féminité ou leur masculinité les calme, les rend bien plus sereins.

Si un enfant qui peut exprimer sans limite sa féminité reste angoissé ou agité, c'est peut être un trouble de l'identité sexuée (TIS)

 

Le diagnostique de dysphorie de sexuation en France, n'est pas unifié, il reste fondu dans un ensemble vaste de 'troubles de l'identité sexuelle. Certains psychiatres utilisent le vocable de 'dysphorie de genre', qui est un terme inventé par traduction de gender dysphoria, qui signifiait GID, 'gender indentity disorder', un trouble vague regroupant aussi bien 'transsexualisme' que 'travestissement', etc.

 

Depuis fin 2013, la sortie de la dernière version  du manuel international de diagnostique de psychiatrie, le DSM5, La dysphorie de sexuation est nommée internationalement 'Gender Dysphoria', Gender étant employé au sens de sexe, et non au sens de genre, comme l'entendent les partisans de l'idéologie sociologique du genre social.

Cette définition fait référence, et s'impose mondialement, aussi le GSDS se réfère à cette définition, et cette approche diagnostique.

Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas critiques envers certains aspects du DSM5.

Il est bien important de préciser qu'un tel diagnostique ne peut être appréhendé seul. Il manque au DSM5 une recherche des causes des affections ou comme ici, d'une particularité dont les fondements biologiques sont évidents.

 

En France. Les médecins sont méfiants face à tout ce qui peut être anglo-saxon. De fait, notre pays a pris un retard considérable sur la prise en charge de cette particularité, qui n'est pas une maladie, ni un trouble.

 Trouble de l'identité sexuelle, trouble de l'identité de genre, trouble de l'identité sexuée, c'est ce que l'on entendra le plus fréquemment, avec de ce fait une confusion fréquente entre particularité du cerveau, et trouble psychologique ou psychiatrique lourd.

 

Le traitement, la prise en charge, le suivi à longue échéance, la parole de l'enfant, toute est inadapté pour préciser le diagnostique:

Un enfant en trouble de l'identité a besoin d'une thérapie familiale, avant tout où l'enjeu est souvent de prendre conscience du mécanisme toxique mère-enfant.

Un enfant 'borderline' a besoin d'un suivi encore plus précoce et plus complexe.

Un enfant de sexuation dysphorique, n'a pas besoin d'autre chose que d'être reconnu, il n'a pas de trouble autre que de devoir assumer un corps et une étiquette qui ne correspond pas à ce qu'il est. Il n'y a pas de toxicité familiale particulière.

Par contre, les parents ont besoin de comprendre, or, leur répondre 'trouble de l'identité' est faux. Ils sont menés sur une mauvaise piste qui ne fera que retarder la prise des bonnes décisions.

A l'inverse, pour les parents dont un enfant a un trouble de l'identité sexuée, il est très urgent d'agir, par une psychothérapie familiale. Pourtant, la publicité que l'on fait à ces enfants qui sont habillés dans l'autre sexe, vont à l'école dans l'autre sexe, et l'indétermination des psychiatres, retardent la prise en charge de ces familles.

 

 La voie suivie depuis plus de quinze ans dans un pays voisin, les pays-Bas, sert de référence dans le monde entier, mais pas chez nous.

La prise en charge des enfants a été depuis bien longtemps expérimentée, évaluée, et passée au stade clinique.

Dans ce pays, les enfants et leurs parents, sont adressé à un centre de référence, où tous les paramètres sont évalués soigneusement. Le diagnostique se fait sur des entretiens auxquels les parent participent. c'est en partie les membres de l'équipe hollandaise qui ont élaboré les critères diagnostiques du DSM5.

Il est fait la différence très tôt entre TIS et DS, et les enfants avec TIS sont pris en charge localement avec leurs parents en psychothérapie, les enfants DS font de plus fréquentes visites en centre de référence, d'autant que leur âge avance, proche de l'arrivée de la puberté.

 

Ce qui fait l'immense intérêt du 'Duch Protocole', c'est que lorsque la puberté arrive, l'enfant DS est accepté pour un traitement qui va permettre d'attendre deux ou trois ans de plus si il y a doute, mais surtout, pour l'enfant, cela lui évite les dégâts irrémédiables des effets de la puberté sur son corps.

 

Aux Pays-bas, donc un confort inégalé dans le suivi et la prise en charge de la dysphorie de sexuation.

Ce confort psychologique évite les troubles que provoque l'abandon que l'on connait en France: Angoisse, renfermement, enfance mal vécue, adolescence cauchemardesque, angoisse, conduites à risque, suicides.

C'est toute une vie d'enfant qui est ainsi confisquée: état d'angoisse, de trouble, vie 'à part', enfance ratée, difficultés scolaires, familiales, relationnelles, adolescence zappée, difficultés d'intégration en société, etc.

 

Les parents doivent donc prendre eux mêmes la mesure de ce qui se joue, le plus tôt possible.

Cela suppose de trouver un bon psychiatre, il y en a , qui par exemple utilise le diagnostique international du DSM5, faire produire un diagnostique, et permettre à l'enfant de vivre sa vie d'enfant de manière sereine.

Le suivi psychologique permet de produire des certificats, utiles à l'école, pour que le médecin scolaire, et les PMI, les enseignants, les infirmières scolaires ou les assistantes sociales, aménagent la scolarité de l'enfant au mieux.

Il ne faut donc pas abandonner ce suivi, au besoin, changer de thérapeute.

 

 



05/06/2014
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