Association GSDS Parents, Enfants, Adolescents

Notre ACTION...

Les enfants de sexuation dysphorique vivent une époque difficile. Ensemble nous pouvons changer les choses, même si cela paraît insurmontable, parce que notre monde s'affole sur la question de la différence des sexes.

Il y a de puissantes organisations qui agissent pour leur intérêt propre dans le domaine de l'idéologie, et qui se moquent bien des progrès des neurosciences qui viennent démentir leurs prises de position.

Notre action se veut pragmatique:

  • Au niveau politique, adresser à la HAS (Haute Autorité de Santé ) tous les outils nécessaires (rapports et expérimentations en provenance des Pays-Bas, retours d'expériences...) qui permettront de mettre sur pied un rapport préconisant les solutions novatrices étrangères, sur notre territoire.
  • La HAS doit depuis cinq ans évaluer cette question, il faut donc la remettre à l'ordre du jour, cela est faisable, il s'agit de fournir aussi vos témoignages de parents, d'enfants, de jeunes, de manière à bien cerner la situation française et son retard criant.
  • Informer:  les enfants et adultes qui ont une dysphorie de sexuation, sont peu nombreux et sont confondus avec les troubles de l'identité sexuée (TIS), et la demande consumériste en matière de changement de sexe. Il y a un énorme travail à faire auprès du public, habitué maintenant à associer toute bizarrerie de sexe à l'idéologie du genre.
  • Informer: Sur la nature biologique et non psychologique de cette sexuation 'différente' du cerveau. Informer les familles concernées, en premier lieu. Pour cela, tous les supports seront utilisés dans la mesure où nous en gardons le contrôle en tant qu'association responsable et vigilante de la récupération possible actuellement. Le présent site est provisoire, mais déjà une base de données. Nous utiliserons la mise en ligne de présentations , de vidéos et de reportages, les  réseaux sociaux, le référencement internet.
  • Informer: Un dépliant est d'ores et déjà disponible, imprimable par vos soins, il peut être mis à dispositions de toute personne souhaitant s'informer, comprendre, dans les cabinets médicaux, pour les généralistes et pédiatres, pour les enseignants, les établissements scolaires et de soin, l'entourage familial ou les voisins. De par sa conception, c'est un outil performant pour faire admettre ce qu'est la dysphorie de sexuation par rapport aux colportages et autres préjugés sur le sexe.
  • Ouvrir un dialogue: Avec le monde médical, favoriser les études en neurosciences, la diffusion de ce qui est innovant hors de nos frontières, traduire et diffuser des publications médicales et scientifiques. Vos témoignages seront très importants pour pouvoir émettre notre propre rapport sur les difficultés que vous rencontrez, et proposer des solutions.
  • Innover: Rattraper le retard de la France, ne suffira pas. La dysphorie de la sexuation doit être compensée médicalement au mieux. Une petite fille, plus tard une femme, née avec des gonades masculines, doit être intégralement respectée par les méthodes et les points de vue médicaux, de même pour les garçons DS. Une petite fille DS doit être prise en compte en tant que fille, à tout moment de sa vie. les traitements hormonaux doivent être parfaitement adaptés, et donnés l'arrière pensée de les donner à un garçon. La chirurgie doit être absolument améliorée de manière à respecter une sensibilité féminine, et non pas, comme actuellement, conserver un sexe qui fonctionnera  'au masculin'. Il en est de même pour les garçons, avec cette intervention si délicate, qu'elle n'est pratiquée que par trop peu de chirurgiens et trop tardivement, tellement délicate, que nombre de jeunes DS ne veulent pas sauter le pas de cette chirurgie. Il faut bien faire comprendre, dans le même temps, que tant qu'on ne stoppera pas la puberté avant qu'elle se produise, on se retrouvera toujours devant ces réparations chirurgicales peu esthétiques, comme des retraits de glandes mammaires avec des cicatrices très visibles, des cordes vocales dont la chirurgie est extrêmement délicate. Certes, les techniques progressent, mais il faut sortir la chirurgie réparatrice sexuelle du ghetto dans laquelle elle est plongée en France, et lui faire bénéficier de techniques nouvelles et bien plus respectueuses du sexe vécu. Il ne s'agit pas que d'esthétique, il s'agit aussi de fonctionnalité.
  • Mettre en place: Effectivement, Pas de bloquants pubertaires, en France, pas d'équipe spécialisée, pas de traitement de la croissance, pas de véritable prise en charge centrée sur la réalité biologique. Trop d'influences liées à la psychanalyse à la psychologie de la mère et de ses troubles, qui viennent parasiter les prises en charge précoces, qui pourtant permettront de bien connaître psychologiquement ces enfants et de leur faire aborder l'adolescence dans de bonnes conditions, préparer leur avenir.

 

 



10/06/2014
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